La dépression du post-partum
La dépression post-partum (DPP) est une maladie qui touche de nombreuses femmes, après la naissance de leur bébé. Les symptômes varient selon les individus et la gravité de la dépression, et diffèrent du baby blues.
Le baby blues ou «syndrome du troisième jour» apparaît chez la mère dans les premiers jours qui suivent l’accouchement. Les symptômes se manifestent par de l’irritabilité, de l’anxiété, de la vulnérabilité et des sautes d’humeur. Il s’agit d’une réaction transitoire qui s’explique par des changements physiologiques (chute hormonale).
La DPP peut se manifester à tout moment pendant l’année suivant l’accouchement, et peut ainsi s’expliquer par des causes physiologiques, mais elle peut aussi être déclenchée par les énormes changements de vie provoqués par l’arrivée du bébé.
Contrairement au baby blues, la DPP est plus grave. Dans les cas les plus sévères, elle peut non seulement nuire à la mère, mais nuire aussi au développement du lien d’attachement entre elle et son bébé et réduire ses interactions avec lui.
Symptômes à surveiller
- une profonde tristesse sans raison apparente
- un épuisement permanent ou des problème de sommeil
- un sentiment de dévalorisation ou une culpabilité excessive
- un sentiment d’irritabilité
- une extrême anxiété (surtout en lien avec le bien-être de votre enfant)
- une incapacité à vous occuper de votre enfant
- un désintérêt pour les activités ou un manque de plaisir durant celles-ci
- un changement d’appétit
- le sentiment que les choses ne s’amélioreront jamais
Si ces sentiments vous empêchent pratiquement de faire quoi que ce soit et deviennent envahissants, consultez rapidement un médecin, une sage femme ou un psychologue.
Dans notre société, on a souvent l’impression que la maternité doit toujours être une expérience positive. Pourtant, ce n’est pas toujours le cas. Cette image peut favoriser l’apparition d’un sentiment de culpabilité ou encore causer une perte d’estime de soi chez les femmes pour qui la maternité n’est pas toujours rose.
Surtout ne restez pas seule, demandez de l’aide.